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Opto Electronique ~
Etude &
Composants
- Au sommaire sur cette page :
- La Lumière (cours de TS)
- On distingue le modèle ondulatoire et le modèle corpusculaire. Cependant en
opto-electronique on s'attarde plus particulierement sur la longueur d'onde qui permet de
differencier toutes les couleurs par exemple. La longueur d'onde µ, de formule µ
= c.t = c / f avec t la période du signal et c sa célérité (300 000 km.s-1)
définit tous les mouvements périodiques : la lumière, mais aussi la HF (télévision,
radio), le four micro-onde, les appareils medicaux (rayons X, IRM...). La lumière visible
mais aussi les ultraviolets, infrarouges, etc... La longueur d'onde s'exprime en mètres,
mais pour la lumieres on utilise le nm (nano-mètre=milliardième de mètre).
- Le Laser (cours de TS) [ Haut de Page ]
- Le Laser appartient au spectre visible par l'oeil humain. Sa longueur d'onde peut etre
par exemple égale à 632.8 nm (par ex. en TP au lycée), donc se rapproche du rouge.
C'est une lumière monochromatique (une seule longueur d'onde, et non pas plusieurs comme
dans la lumière solaire), cohérente et très directive (un faisceau donc un point très
directif), très puissante (utilisée dans l'industrie pour découper le métal), etc...
Il est de plus en plus utilisé en optoelectronique, car de plus en plus simple à mettre
en oeuvre : télémétrie (reflexion), détection d'obstacle (même principe), voire
espionnage (en pointant un laser sur une vitre, on peut étudier les vibrations
réfléchies par la vitre, elle-même vibrant par exemple avec une conversation derriere :
ensuite il suffit d'amplifier et de traiter le signal afin de la rendre audible).
- Les Photorésistances [ Haut de Page ]
- Il s'agit d'une petite plaque photosensible circulaire, de diamètre variable
(généralement de 5 à 12 mm). Comme son nom l'indique, ce composant fait varier sa
résistance au courant en fonction de la lumière qu'il reçoit. Pour les LDR classiques,
la resistance atteint plus de 10 MOhms dans l'obscurité et par exemple 100 KOhms pour un
eclairement de 100 lux (l'unité de mesure de l'intensité lumineuse). Elles sont
utilisées pour des detecteurs de lumiere (petites alarmes de tiroirs pour des applic.
simples !), mesure et etalonnage reclamant peu de precision, etc...
- Les Cellules Solaires ou
Photopiles [ Haut de Page ]
- Présentés sous la forme de plaquettes circulaires ou rectangulaires au silicium
amorphe, ou polycristallin, de dimensions tres variables (de quelques cm² à quelques
m²), ces composants sont cependant toujours aussi onéreux, ce qui restreint leur
utilisation générale. Utilisant la lumiere comme source d'énergie, de l'electricité
est ainsi produite. Le courant de sortie disponible peut varier de quelques mA sous
quelques volts, à plusieurs A en 12 ou 24V ! On peut en voir apparaître dans certaines
maisons, sur des bateaux (tres commun), caravanes, courses automobiles, etc...
- La LED (ou DEL en français)
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- Quelle grande famille !
- Les LEDs classiques, lumiere visible : leur taille (diamètre) peut être de 3, 5, 8, 10
mm. Il en existe de couleur rouge, verte, orange, jaune, bleue (tres onéreuse : 20 FF la
LED environ). Avec plusieurs caracteristiques : haute luminosité, boitier diffusant, LED
auto régulées en tension, LED clignotantes, LED à faible consommation ; rondes,
rectangulaires, carrées, en triangle, en CMS, avec supports, etc...
- Les LEDs infrarouges, de longueur d'onde variant aux alentours de 900-950 nm. : même
utilisation que les precedentes, mais emettant dans l'infrarouge : servant pour les
télécommandes, detection (obstacle, avec reflexion, etc.), etc...
- Pour calculer la resistance à uiliser avec :
- Il faut utiliser la loi d'Ohm : sachant la tension d'alim U1 ; on connait U2 la tension
de la LED : en moyenne 2V, et son intensité consommée : env. 12mA. L'intensité dans le
circuit sera donc de 12mA (série avec la resistance), et la tension aux bornes de la
resistance sera de U1-U2=7V si on utilise une pile de 9V. La loi d'Ohm est U=R.I, donc R=
U / I, donc R = 7 / 0.012 = 583 Ohms. Faites le test avec une resistance de 570 Ohms : si
tout grille, j'ai du me planter dans une soustraction :)
- Autres applications : alimenter une
LED en 220V alternatif ; faire clignoter une LED
en 220V ; la combinaison de LEDs bleues, rouges et vertes permet
d'obtenir une lumiere blanche et intense ;
- Les Afficheurs [ Haut de Page ]
- Il y a tout d'abord les bargraphs, echelles à LED : un bloc rectangulaire composé
d'une rangée de LED (10 ou autre) rectangulaires. On peut les commander par exemple avec
un LM3914 ou 3915 en fonction de la tension (indication d'une température, tension). Dans
le même genre, on peut trouver des matrices à LED : blocs rectangulaires composé de
LEDs rondes placées en lignes et colonnes (genre matrice 5x7). On peux faire des motifs
avec, etc...
Puis les classiques afficheurs 7 segments à cathode ou anode commune (1 point commun
pour tous le segments, qui sont en fait de simples diodes), de tailles tres variables :
d'une hauteur de 13mm à 20 cm ! Rien de plus à dire, ils se comportent comme des LEDs !
Ils peuvent être commandés par des drivers spécifiques, de la famille CMOS ou TTL
(comme le 4511). On peut alors les commander à partir d'un code BCD (sur 4 bits). Sachez
que pour des economies d'énergie, vous pouvez profiter de la persistance retinienne, en
affichant seulement les informations à une certaine frequence (>> 25 Hz). Ansi, une
alimentation par impulsion diminuera la consommation. Idem si vous voulez commander 4
afficheurs. Vous disposerez de 7 voies de commande reliées à chaque anode de chaque
segment de chaque afficheur (ouf !) et de 4 (dans le cas de 4 afficheurs) transistors PNP
reliés aux cathodes respectives, commandés sequentiellement (très utilisés avec des
µcontroleurs : vous n'avez qu'à etudier le montage à PIC de la page electronique :
decompteur de temps sur 4 afficheurs 7 seg. avec alarme) ! Il faurdra se baser sur un
signal d'horloge : à chaque transition, vous changerez de transistor et changerez l'etat
des 7 voies d'info selon l'afficheur à commander ! C'et aussi simple que ça !
Il existe aussi des afficheurs LCD, à cristaux liquide. Le fait de faire passer un
courant electrique à pour propriété d'exciter ces cristaux ce qui permet de visualiser
des signes. Ces afficheurs sont soient fournis avec leur driver (installé avec), et se
commandent de manière serielle ou parallele. D'autre sont configurables avec des drivers
de type ICLxxxx (circuits intégrés voltmètres, etc...).
Enfin on trouve aussi des afficheurs LCD 1 ligne, 2 lignes, 4 lignes de 16, 20
caractères, à logique intégrée, voire retro-eclairés, surtout utilisés pour afficher
du texte.
- La Photodiode [ Haut de Page ]
- De fonctionnement très simple, elle agit comme une diode classique en présence de
lumière. En général elle est calibrée pour être plus réceptive à une certaine
longueur d'onde. C'est ainsi que les photodiodes infrarouges (télécommandes) sont
reglées pour 900 nm environ. Vous pourrez créer une barriere infrarouge, voire un
detecteur de fumée (une photodiode optimale, par exempe la PP506-1, 20FF chez
Radiospares, voir bas de page)
- Le Phototransistor
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- Idem, il se comporte comme un transistor passant en presence de lumiere (avec une
certaine longueur d'onde). Pleisn d'applications peuvent être envisagées, comme une
barriere infrarouge (il et préférable d'utiliser dans ce cas un signal codé et envoyé
de manière intermittente dans le faisceau).
- Les OptoCoupleurs [ Haut de Page ]
- Disponibles sous forme de boitiers DIP4,DIP6,DIP8.
Il se compose d'une LED et d'un composant photo-sensible. En faisant allumer cette LED,
on declenche le composant. Celui-ci peut etre un transistor, un darlington, un thyristor,
un triac...
En fait cet ensemble est assimilable à une LED mise face à un photo transistor (ou
triac, etc.) dans un milieu totalement isolé. Cela procure une isolation galvanique et
electrique tres performante (notamment avec le triac pour du 220V). On peut aussi
l'utiliser dans la téléphonie, etc...
- Les Capteurs à Reflexion
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- En voici un exemple :
Ce composant est constitué d'une LED, généralement infrarouge et soit d'un
photo-transistor, diode ou dralington. Les deux sont montés presque face à face, de
manière à ce que le faisceau de la LED puisse arriver sur le phototransistor que s'il
est réfléchi par une surface adéquate placée à une distance convenable. Le modèle
présenté ci-dessus est le HOA0708-001 de HoneyWell (voir bas de page). Il possède un
filtre de lumière ambiante, le point de reflexion optimum est situé à 3.81mm. Ce genre
de composant (comme celui que je vais vous presenter ci-dessous) est utilisé par exemple
dans le comptage d'objets, de detection (proche !), etc...
- Les Fourches Optiques
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- En voici un exemple :
Ici le composant est constitué d'une LED et d'un photo transistor placé face à face
en haut du composant. Ainsi à l'etat naturel le faisceau est intact et le phototransistor
est passant. Si un objet (feuille, plaque fine) le coupe, le transistor ne passe plus. On
peut donc se servir de se genre d'objet pour le comptage d'objets, etc... Ce modèle est
le HOA0825-001 de HoneyWell.
Ce même fabriquant par ailleurs propose sur son site (voir bas de page) des exemples
d'applications. Vous pouvez en télécharger un ici (pdf) : applic.zip
(80 Ko)
- La Fibre Optique [ Haut de Page ]
- Quesako ? On distingue fibre plastique et fibre de silice (ce dernier correspond surtout
aux exigences industrielles en matiere de fiabilité). C'est en fait un guide de lumière.
Il suffit d'insérer la fibre dans un emetteur adéquat. Cet emetteur lumineux enverra un
signal lumineux qui parcoura la fibre jusqu'au recepteur optique. Voila pourquoi la fibre
optique est un grand concurrent du fil electrique pour transporter des informations : la
vitesse de la lumière, et surtout, pas d'echauffement, pas de parasites, pas de pertes,
d'atténuation. La fibre optique est deja utilisée pour le cable, Internet, etc...
Bien sûr vous pouvez l'utiliser pour vos propres réalisations (même si ça ne sert
pas : on a tous deja vu dans des catalogues une lampe avec des fibres partant du centre et
s'éparpillant dans toutes les directions, diffusant ainsi la lumière : tres bel effet).
Il existe en effet pour pas tres cher des emetteurs infrarouges (15FF) et le recepteur
photo transistor associé (15FF aussi). On peut aussi utiliser le spectre lumineux
visible. Il existe des LEDs de couleur classique, qui, exactement comme les composants
pré-cités, sont en fait un cylindre classique mais troués de maniere à ce que la fibre
puisse se glisser juste en face de la source lumineuse. Attention : avant de rentrer la
fibre dans le composant, il faut penser à en polir l'extremite ! Ces petits
emetteurs-recepteurs peuvent suffire à assurer des liaisons à faible débit. Si les
hauts débits vous interessent plus, il existe des transmetteurs beaucoup plus
performants, mais aussi beaucoup plus cher : plus de 200FF l'emetteur, et idem pour le
recepteur. Ces transmetteurs peuvent assurer des transmissions jusqu'à 150 MBd, sur
plusieurs kilomètres.
- Fibre optique classique plastique : 15FF le mètre env. ; atténuation :
120dB/km
- Fibre optique silice : 15FF le mètre env. ; atténuation 3.5dB/km max.
- Laquelle est la meilleure à votre avis pour les liaisons ?
Autres composants
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- Module de reception infrarouge spécialisé pour télécommande (par Sony par exemple),
comprenant un recepteur IR et un ampli intégré
- Composants IrDA, spécialisés dans la transmission de données en half duplex dans
l'air, utilisés par exemple dans l'informatique, télécoms... (fabriqué par
Hewlett-Packard)
- Senseurs optiques comprenant un emetteur et un recepteur, basé sur la reflexion,
spécialisés dans la reconnaissance d'objets, de formes, codes barres, bords, etc...
- Diodes lase collimatées ou non, de 3 à 40 mW optiques (P=N.h.f, avec N le nombre de
photons transportés par seconde, f la fréquence du signal et h une constante =
6.6.10^-34)
- Photodiodes large surface (5 à 100 mm² en classique, et jusqu'à 600 mm² en silicium,
avec ou sans filtre)
- Ecran phosphore = detecteur d'electrons : le passage d'electrons sur le composant
(phosphore sur un substrat de verre) génère une lumière verte
- Détecteurs de position : photodiodes à 2 elements, à cadrans (pour connaitre un sens
de deplacement par exemple), à 4, 12 éléments consécutifs (placés côtes à côtes),
multi-éléments linéaires (de 300 à 1000FF), reseau de photodiodes (de 80 à 400FF),
PSD à 2 axes (detecteur de position, pres de 5000FF !)
- Convertisseur lumière-fréquence programmable
- Recepteurs infrarouges avec ampli intégré
- Photodétecteurs ultra violets, rayons X, etc...
Constructeurs et revendeurs
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- HoneyWell : fourches, capteurs,
emetteurs et recepteurs infrarouges, etc etc...
- Optek
- Siemens
- Centronic
- Philips Composants
- Texas Instruments
- Hewlett-Packard
- Murata (capteurs pyro-electriques)
- Solems : photopiles
- Radiospares : extremement
complet, pas cher et tres rapide (livraison extand le lendemain gratuitement)
- Selectronic : pas mal
Réalisé par Aurélien R.